Le sursaut dans le Co-vide !

Seconde vague !

Depuis 1267 jours 12 heures 41 minutes 46 secondes, on remet ça : confinement, saison 2 !

Stakhanovistes d’un jour

Ecrire un blog en période de confinement présente de multiples avantages.

L’activité occupe, permet de maintenir du lien avec les uns et les autres. Dans notre quotidien confiné nous voilà devenus dépendants de chaque minute utile et cette règle s’applique à tous et toutes.

Etrange renversement de tendance, le télétravailleur est aujourd’hui enchanté des taches qu’on lui propose (la télétravailleuse aussi). C’est pourtant le ou la même qui, il y a peu, pestait contre la charge de travail imposée.

Bondir comme un fauve sur le moindre mail, le moindre appel téléphonique est, semble t-il, terriblement tendance. Le seul bémol notable est que le fauve en question niera farouchement ce que vous veniez de constater. La moindre évocation de cet empressement vous vaudra un haussement d’épaule accompagné d’un sonore “n’importe quoi”.

Chassez le naturel

Ceci dit et malheureusement pour les uns et les autres, le ralentissement généralisé de l’économie du pays se décline de façon très nette dans nos salons.

Le téléphone, maintes fois scruté, reste inerte. Plus le moindre son n’en sort. Les écrans restent statiques, comme des instantanés d’activité figés à jamais. Peu à peu la nature reprend ses droits et l’attention se diffuse doucement.

Par la force des choses, notre travail se réinvente, certains goûtent du plaisir retrouvé de prendre son temps, d’autres angoissent encore de ne plus faire autant. Le rythme des jours prend doucement un air de fausses vacances.

Le blogueur, télé retraité, se rend compte que l’agitation autour de lui qui l’inspirait il y a peu disparaît.

La page blanche

Insidieusement, le manque d’idée, cette fameuse angoisse de la page blanche fait son show.

Que raconter ? Comment alimenter cette activité qui forme un dérivatif tout trouvé à l’ennui ?

Le confinement s’annonce long, inimaginable de bloquer dès le 14ème jour. Pour l’instant s’épancher sur ce vide, décrire le manque d’idées est un substitut amusant.

Tenir encore au moins quinze jours en digressant sur le vide est un challenge au dessus de mes forces. Il ne reste plus qu’à espérer que demain soit un jour plein d’inspiration.

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