Repas, encore
La nourriture cristallise les frustrations et nous allons finir comme des naufragés qui rêvent de poulet rôtis. sur leur île déserte… Nous n’en sommes qu’aux premiers jours, à quoi ressembleront nous lorsque viendra le retour à la normale ?
Peut-être à un troupeau d’obèses aux regards hallucinés, ça promet.
La gastronomie du confiné semble être un art en perpétuel équilibre. Nous devons jongler entre les envies de chacun, des réserves à ménager et une intendance en souffrance. Il manque toujours un ingrédient aux plats qu’on envisage de faire.
Il semblerait que Murphy et ses lois ne font pas de trêve de confinement.
Immanquablement, viendra le jour où il faudra reprendre le chemin du supermarché, choisir entre la prune ou le virus.