La désinvolture de la page blanche
Depuis mon magistral (on n’est jamais mieux servi que par soi même) article sur l’angoisse de la page blanche, j’ai travaillé. J’ai appris à ne plus m’en faire. Le confinement a un énorme avantage, mon public est captif, au moins jusqu’à la fin du mois.
Le confinement nous transformera sans doute profondément. Dans la plupart des cas nous ne savons pas encore quelle forme prendra cette transformation. Dans le mien, une piste commence néanmoins à apparaître : je m’en fous !
- Mes articles sont à chier ? Je m’en fous !
- Mes lecteurs ne me lisent pas ? Je m’en fous !
- Ma ptite soeur est tombée du haut de la falaise (merci Higelin 😉 ) ? Je m’en fous ! (et ce d’autant plus que je n’ai pas de soeur)
Désinvolture : Le coronavirus Covid-19 ? Je m’en fous. Le confinement et les confinés ? Je m’en fous.
Je me fous désormais de tout, de tous et de toutes.. na !
Désinvolture encore : J’écris n’importe quoi… naçzrupcqh oi ! ciquzefpxchq zarpou u ? (essayez de prononcer ça, na !) et j’assume pleinement ce vide intersidéral.
Je pars en chantant comme Enrico : Confinés de tous pays, lalalaïla la la ….
Bises et à un de ces quatre.