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La fin du bisou ?

Le bisou : Amical ou affectueux, passionné ou timide, il se décline à toutes les émotions.

Un baiser, pas si universel

La maman ou l’amant, le collègue relou ou les amis de toujours, chacun fait la bise à sa façon. Selon celui ou celle avec qui la bise est échangée, nous y mettons une part de nous bien différente.

Aussi, nous ne la recevons pas de la même manière. Marque d’affection recherchée, elle est souvent vécu comme symbole d’appartenance à un groupe. Contrainte sociale embarrassante, elle devient source de gène, voire marque de sexisme appuyée. Pire encore, le baiser du parrain est, dans l’imaginaire collectif, synonyme de condamnation à mort.

Souvent elle a ses normes géographiques, elle est souvent inconvenante, parfois dérangeante dans de nombreux pays. Rares finalement sont les pays où la bise a ses entrées dans tous les milieux, dans toutes les classes sociales.

La France est un des pays du baiser qui s’offre même le luxe de déclinaisons régionales. Si on fait deux bises à Paris, il faudra en faire 3 dans le sud-est de la France. Jusqu’à hier le bisou était un geste apprécié, recherché parfois en France, un des marqueurs de cet art de vivre dont nous sommes si fiers.

La bise sacrifiée ?

La covid-19 (puisque l’académie a opté pour le féminin) a violemment rebattu les cartes. La bise est devenue vecteur de pandémie et par la même, sujet d’angoisse et de rejet.

Le bisou : Regardez autour de vous. Si les gestes de distanciation ne sont pas toujours respectés, la bise a, elle, pratiquement disparue de nos échanges. Les mesures barrières ne semblent pas égales face à notre capacité d’acceptation.

Ainsi, les français semblent négocier avec eux-même. La tolérance aux contraintes imposées par la crise sanitaire passe par des changements acceptables et d’autres insupportables. Gaulois réfractaires ou simples humains, je vous laisse juges. La bise semble pour autant faire les frais de cet entre-deux acceptable.

Est-ce durable, reviendrons nous à nos gestes d’avant ? Il est sans doute trop tôt pour le dire. Beaucoup de choses dépendent de l’évolution de la crise, de la façon dont elle nous aura marqué. Espérons juste que notre humanité y aura résisté.

Cet article m’a été inspiré par la lecture d’un autre que je vous invite à consulter sur France Info

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