Tenir, il va falloir tenir.
A peine installés dans ce début de réclusion qu’on semble nous préparer à son prolongement.
4 semaines, 6 semaines, les durées donnent le tournis. Petit à petit pointe aussi le spectre d’un durcissement de nos conditions de détention.
Du confinement au mitard, il n’y a sans doute pas très loin… On verra bien !
La bulle familiale s’organise, chacun cherche ses marques. Le chat vient régulièrement inspecter son troupeau d’humain.
C’est sans doute celui qui, à cette heure, est plus mécontent de la situation : lieux de siestes envahis, maison bruyante quelle que soit l’heure et participation aux repas proche du néant (malgré tous ses efforts).
Les autres chats du quartier doivent être confinés, ils ont complètement disparus.
L’espace se transforme, le télétravail prend finalement pas mal de place, les études aussi. On gère, on déplace, on négocie chaque centimètre. La situation met en exergue les différences de rythme et d’organisation. Etrange comme ce qui paraissait grand il y a peu semble étriqué aujourd’hui.
Autre phénomène surprenant (pas tant que ça d’ailleurs), la moindre activité et même corvée s’avère receler une foule d’attraits cachés. Chacun saute sur la moindre corvée comme des morts de faim (bon j’admets forcer un peu le trait, mais la dynamique est là). Disons que chaque occasion de faire autre chose est acceptée bien plus facilement qu’auparavant.
Prendre soin de chacun, ménager la cohésion du groupe constitué, chacun en comprend la nécessité et fait des efforts. A l’heure du bilan, il en restera sans doute pas mal de positif, qui sait ?
Ne perdons pas le finement !
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